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Dimanche matin de mon enfance, où ma main dans ta main, je partais avec toi pour ta sortie du dimanche matin.
Mes souliers vernis dans lesquels je voyais mon sourire, ma jupe plissée qui tournait et tournait encore, et ta main dans ma main.Je pouvais monter à côté de toi, il fallait bien attacher sa ceinture de sécurité, un tour de clés vers l'aventure, pendant ce trajet je regardais sur le côté tes yeux qui me souriaient.Il était à l'horizon ce petit café ou tu faisais ton tiercé et avant de traverser tu avais ma main dans ta main.On disais " bonjour mrs dames " je prenais une place assise toujours le regard vers la rue tu me commandais un FANTA grande taille au citron, le journal étalé sur la table, parfois tu me demandais, " Ma puce dis moi un chiffre au hasard " euuuuuuuuuuuuuuuuuu je faisais semblant de chercher et sortais toujours le 17 J'adorais ton regard a ce moment là et ton sourire en coin. Tes yeux dans mes yeux, cet air protecteur, cette fierté que je lisais dans ces yeux là remplissait mon coeur de joie !!!!! la fierté d'être mon papa à MOIPapa si tu savais comme ces moments là m'ont manqué, j'ai imprimé ces images d'intimité pour la vie, ces petits moments de bonheur ont rempli mon coeur à jamais.Puis un jour, à l'aube de mes 18 ans tu es parti, "ta main dans ma main" j'ai mis des années à faire ton deuil tu étais toujours avec moi d'une certaine façon ! dans les moments forts de ma vie de femme.J'ai cherché longtemps cette protection de père qui me manque tellement, ton sourire, tes yeux doux qui me ragardaient avec amour, une main dans ma main.CE MESSAGE EST DESTINE A TOUTES LES FILLES, celles qui ont un papa qui ont surtout la chance d'avoir encore un papa. Sachez qu'a 50 ou a 17 ans on a toujours besoin de lui, sachez lui dire je t'aime tant que vous aurez SA MAIN DANS VOTRE MAINTOUT IRA BIEN !!!!!!
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Au boulotArthur écrit tard
dare-dare il rature
sans retard il assure
car tôt sort le canard
sur les grands boulevards
Arnaud se lève tôt
pour son apprentissage
il a un boulot fou
sous l'appentis, en nage,
il visse boulonne et troue
Aurore avant le jour
prend le bus pour l'usine
où l'attendent bobines
et bruit sourd dans l'air lourd
entre les murs sans jour
Tranquille vit Camille
aux crochets de la famille
rien à dire de cette fille
qui d'ennui le matin s'habille
sa vie vaut-elle une bille?
Jamais ne dort Jamel
vu que la nuit il veille
l'avez-vous vu vers vous
venir velours aux pieds
et veiller sur vos rêves?
D'heure en heure
jour et nuit
avec passion avec ennui
chacun se débrouille de la vie
pour la gagner
faut qu'ils la perdent
à des petits boulots de merde.
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Petites notes de musique, qui trottent dans ma tête
Et toi !!!! Oui toi la noire bouge toi de là et attend ton tourFais place à cette dame blanche, bien plus ronde que toiSi tu es sage, petite note, je t'accrocherai une crocheTu pourras grace a celle ci, aller plus vite encoreReste bien sur la portée, arrête donc de bouger comme celaMais dis moi toi petite noire.........Ma mélodie sera sans espoir avec toi qui a la bougeottePetite chanson qui trotte dans ma têteToi que je chante partout quand mon coeur est en fêteTantôt sous la doucheTantôt en voiture ou au travailJe te sifflotte en pensant au bonheurPetite mélodie !!! tu reflètes mon etat de coeur
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Tapis blanc qui s’étend sur le sol, peu à peu tu t’étires comme un matin de douceur.
Le ciel grouille de tes flocons, tel des confettis pour un jour de fête.
Hiver toi tu frappes à notre porte le froid viendra sous ma couette.
Qu’il est réconfortant de regarder le dehors quand on se trouve à l’intérieur !
Les gens qui passent dans la rue s’enmitouflent dans leur grand col
C’est fou l’envie que l’on a de faire les fous dans la neige ??
Même les papy font les grands fous !!!
Neige, tu nous mets du bonheur dans notre cou et sur nos joues
Verglas toi, ni vient pas, tu te caches et je glisse....
Ce petit texte est pour celui qui observe la neige sur la cime des montagnes
Toi qui vit la bas très haut, mon amour, mon toit
Tes yeux sont capables de voir la beauté que d’autres ne voient pas
Unique est ton bonheur, magiques sont nos jours
Depuis que tu aimes mon velours
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Comme abasourdie, par ce que je ramène chez moi
Ta main se tend en mon endroitToi qui ne demande rien, rien d'autre qu'un peu de painComment connaitre ta douleur ??Pour toi la vie n'est que pleuresTon paysage c'est l'horreurDepuis que toi et ton enfantFurent expulsés par ces gensPersonnes, avides d'argentTon sourire est déchuDepuis que tu connais la ruePlus rien ne compte plusQue tous ceux qui là croiserontToi Fatima, Brigitte ou suzonPeu importe ton prénomAide là a retrouver un peu de sa dignitéConsidère là ENFIN comme un être humainEfface ton air dégoutéEt même si point de monnaieTon sourire lui fera du bien !!!!!!
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